Dossier : Manger sainement et réduire son budget alimentaire

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Se nourrir de produits naturels, riches en nutriments, dont la production et la transformation sont saines, est essentiel pour acquérir une bonne santé physique et psychique. Néanmoins, cela peut représenter un certain budget de bien manger, tout simplement ! Nous espérons que cet article vous aidera à réaliser des économies substantielles tout en améliorant votre alimentation. C’est le but ultime de ce site : améliorer sa vie et l’état de son portefeuille !

Le plus cher et le plus beau n’est pas toujours le meilleur

Commençons cet article avec un élément puissant, un dogme commercial à briser : penser que l’enrobage, le conditionnement, le packaging beau, coloré et reluisant est gage d’une qualité supérieure du produit fini !

La publicité nous a aidé voire forcé à accepter cette contre-vérité. Tout le monde s’en est aperçu : l’hamburger ne ressemble jamais à celui sur l’affiche. Combien de marques vendent du chocolat, du fromage, des gâteaux, réalisés à bases de matières grasses de basse qualité et de produits chimiques à la louche.

Revenez aux fondamentaux et lisez consciencieusement les étiquettes. Restez logique, les aliments bruts et naturels, transformés avec simplicité, seront bénéfiques pour le corps. Lisez les étiquettes !

Récolter en pleine nature les produits de saisons

La nature regorge de nourriture souvent onéreuse : noix, noisettes, châtaignes, champignons, petits fruits rouges,… Équipez-vous de bottes, d’un panier en osier ou d’un contenant solide à fond plat pour ne pas endommager les denrées.

C’est parti ! Ils vous est souvent autorisé de récolter en petite quantité le long des chemins balisés de votre foret. Avant de vous lancer dans une petite ballade forestière, vérifiez les normes nationales et locales pour ne pas vous retrouver hors-la-loi !

Faites attention lorsque vous récoltez des champignons, assurez-vous qu’ils soient comestibles. Faites-vous conseiller par un expert ou un amateur confirmé. Vous pouvez aussi aller à la rencontre des agriculteurs si vous avez dénicher une prairie propice à contenir des champignons. Ne prenez que ce dont vous avez besoin, laissez le reste pour les autres et ne pillez pas ce que la nature nous donne avec générosité.

En Belgique, par exemple, vous pourrez récolter l’équivalent de deux poignées de fleurs et d’un seau de 10L pour tous les autres produits. Ceci, par personne et par jour. Entrez préalablement en contact avec l’institution compétente afin de demander les conditions et l’autorisation pour vous fournir gratuitement en nourriture.

Prenez garde à bien déceler les denrées comestibles des nocives ! Faites-vous conseiller et suivez les listes sélectionnées suivantes :



Récolter directement chez l’agriculteur

Une astuce peu connue des consommateurs et des producteurs mais qui commence à rentrer dans les habitudes localement ! Le tout est de franchir le pas et d’aller même proposer ce système chez vos producteurs locaux, principalement de fruits et légumes.

Préférez bien entendu les producteurs utilisant un système de production raisonné, biologique ou insérant des concepts de permaculture. Tout le monde est gagnant, l’agriculteur concentrera moins de main d’oeuvre et d’énergie pour récolter le fruit de son travail, tout en vendant ses produits sans intermédiaire. Le fait est que le prix sera plus équitable que dans le circuit de la grande distribution.

Pour le consommateur, en supplément d’une ballade pédagogique au grand air en famille ou entre amis, vous pourrez vous reconnecter à la terre et au cycle naturel de ce besoin primaire de l’Homme : se nourrir pour survivre. Le prix sera un peu plus important qu’une tomate espagnole gorgée d’eau et de pesticides. Nous vous laissons donc le choix…

Récolter les pommes de terre gratuitement

En Belgique, une loi séculaire permet aux passants de récolter les pommes de terre restantes après le passage du tracteur. Il vous sera possible de récolter jusqu’à 100 kilos voire plus en une seule journée.

Voilà des économies conséquentes, la pomme de terre s’écoulant à des prix compris entre 1 et 4€ le kilo. Vous aurez également la possibilité de déguster un produit de meilleure qualité, la peau n’ayant pas été pulvérisée de produits empêchant, par exemple, la germination.

Équipez-vous de bottes, de seaux et de caisses solides pour être performant. Envie de passer à la vitesse supérieure : une brouette peut servir ! Ce procédé aidera le producteur à nettoyer le terrain et ne laissera pas pourrir les pommes de terre, ce qui pourrait se terminer pas une détérioration de la qualité du substrat.

En France, c’est une tradition provenant du Moyen Âge. Cette pratique se nomme le glanage, au contraire du maraudage qui lui est illicite.

Proposez ce système à votre producteur local et créez une petite équipe de récoltants amateurs. Si il n’accepte pas votre offre, proposez-lui une compensation (par exemple, 10-20% du prix final) ou opposez-lui les bons arguments ci-dessus.



Consommer des fruits et des légumes de saison

Outre le fait de consommer de meilleurs fruits et légumes, d’éviter la combustion de tonnes de carburants sur la mer et sur la terre, la mort économique et la désertification de notre ruralité, vous pourrez faire des économies en ne vous fournissant que d’aliments frais et de saison !

Comment ?

  • En en consommant moins si l’aliment a une qualité nutritionnelle supérieure à notre bonne vieille tomate espagnole ou notre banane panaméenne.Il a été prouvé qu’une pomme d’avant 1945, par exemple, avait 80% plus de vitamines qu’une pomme industrielle. De plus, même s’ils sont annotés ‘bio’, les normes constituant ces labels sont beaucoup moins stricts !Plusieurs sont même soumis à plusieurs vagues de pesticides ou à des croisements visant à plus de stabilité ou de productivité, que la richesse nutritionnelle.
  • En allant, comme expliqué dans cet article, chez le producteur ou mieux, en cultivez vos propres fruits et légumes selon vos standards de qualité.

Un article de Reporterre explique la concurrence déloyale entre les différents labels dits « BIO ». L’importation de produits contenants pesticides et autres joyeuseries sont proposés au consommateur, empli d’une confiance inébranlable envers le Marché et ses normes.

Faire son potager ou son jardin d’aromates

Comment réaliser de réelles économies tout en se garantissant une alimentation saine, naturelle et équilibrée ? Créer son potager !

Parfois synonyme de dur labeur, faire son potager n’est en réalité pas si énergivore et chronophage. Certes, il y a une phase de préparation nécessaire, un petit entretien récurrent, mais au bout de quelques années, vous n’aurez plus besoin de travailler le sol.

Cette technique consiste à amener continuellement de la matière organique au substrat : gazon, feuillages, engrais verts,…

Au final, vous n’aurez plus qu’à couvrir en fin de saison votre parcelle de bâches ou de tissus opaques afin de faire mourir les derniers végétaux en activité et de laisser travailler les vers de terre, véritables stakhanovistes de la nature !

Les vers de terre décomposeront et de transporteront les composants essentiels à une bonne terre : le azote, le potassium, le phosphore et bien d’autres oligoéléments. Ils permettent aussi l’aération et la bonne structuration du sol.

Pour ce qui est des semis, préférez toujours des graines de variétés ancestrales et biologiques. Évitez les semences de grandes surfaces ou de marques. Celles-ci ne sont pas reproductibles (hybrides F1) et sont le fruit d’une sélection pour correspondre aux éléments chimiques sur le marchés : insecticides, pesticides, fongicides,…

Au contraire, goûtez de vrais fruits et légumes, ceux que vous ne retrouverez pas sur les étales de la grande distribution.

Si vous habitez en ville, vous avez dès à présent la possibilité de créer un petit jardin aux aromates et même faire pousser quelques légumes en pots ou en jardinières. Vous pouvez tout aussi bien créer un petit collectif de personnes passionnées pour créer un jardin sur le toit de votre immeuble ou dans les allées et parterres de votre habitat commun.

Rien de plus satisfaisant que de déguster le fruit de son travail ! Votre famille vous récompensera avec leur bonne humeur à chaque dégustation ! Nul besoin d’une surface importante : osez les cultures verticales, en jardinières, en carrés.



Faire la fin des marchés

Le jour du marché est souvent l’occasion de réaliser de bonnes affaires, souvent sur des produits frais ou qui ne se conservent encore que quelques jours. Ces produits sont encore 100% sains et de très bonne qualité, même si, d’apparence, ils sont quelque peu endommagés.

Ce qui compte, c’est l’intérieur ! Alors, rendez-vous sur votre marché préféré en fin de session et allez à la rencontre des commerçants qui replient leurs étales, surtout les vendeurs de fruits et de légumes. Parfois vous pourrez acheter vos ressources en vitamines et en oligo-éléments de 50 à 90% moins cher, voire gratuitement !

Ce procédé permet aussi au commerçant de ne pas payer des frais de stockage et de déchets ! De plus, jamais il n’aurait vendu ces marchandises donc, profitez-en !

Vous pourrez aussi établir un petit réseau : lister les producteurs et distributeurs dont vous avez fait la rencontre. Si un commerçant a un surplus en fin de journée, il pourra vous contacter par téléphone directement. De quoi vous épargnez mutuellement temps et énergie et vous garantir un prix défiant toute concurrence. Confitures, glaces, soupes, plats mijotés, faites-vous plaisir !

Un petit conseil : consultez l’heure de fin de votre marché local et rendez-vous une demi-heure avant sa fermeture. Allez-y en groupe, vous aurez plus de chances de repartir avec une belle ristourne !

Acheter en vrac

Légumineuses, riz et pâtes, fruits secs, farines,… mais aussi friandises, confitures, huiles ! Acheter en vrac coûte moins de par la disparition du contenant souvent onéreux (et que le client paie), mais aussi parce que le distributeur obtient de meilleur prix et donc, en théorie, cela se répercute sur le prix final à la caisse.

Optez pour un sac en papier réutilisable au lieu des vieux sacs plastique, ou emporter directement vos propres contenants, comme des Tupperwares, voire des seaux alimentaire. Ils seront pesés par le commerçant et vous pourrez les utiliser indéfiniment ! Veillez toujours à garder vos aliments dans les meilleurs conditions.

Acheter des produits bruts

Les produits préparés sont plus chers que les autres : sauces, huiles aromatisées, yogourt aux fruits, carottes râpées… Ce sont souvent des préparations dont la transformation représente plus de 50% du prix final !

Comme nous l’avons déjà remarqué, cuisiner soi-même représente une économie significative sur le long terme. Certes, cela comporte un peu plus de main d’oeuvre, mais…c’est psychologique : une préparation maison sort toujours du lot, éveille vos sens et boostera votre créativité !

Bref, acheter des légumes crus et entiers, des produits laitiers bruts (yaourt nature, tomes de fromage,…), des huiles vierges pressées à froid, du café ou des épices non moulues,…

Faire attention au prix au kilo ou au litre

En voilà un chiffre important : le prix de l’aliment au kilo ou au litre ! Parfois, le prix passe du simple au double, pour un produit équivalent , voire de même marque. De quoi éviter les petites astuces commerciales qui feront du tord à votre budget.

Certains magasins notent automatiquement cet indicateur essentiel pour faire des économies de bases, sans modifier la qualité de votre alimentation. Prenez le temps de comparer, vous serez toujours gagnants.

Établir un budget alimentaire

Combien de foyers ne prennent pas le temps d’effectuer cette étape cruciale et passent à côté d’économies factuelles ?

Cela a l’air banal mais établir un budget fixe pour réaliser vos courses vous permettra de contenir vos dépenses, de ne pas consommer des produits dont vous n’avez pas besoin et d’augmenter la qualité de votre alimentation en compensation des économies réalisées.

Pour ce faire, engrangez déjà tous les conseils de cet article, ils vous seront utiles pour remplir vos objectifs.

Établir un budget n’est pas synonyme de privations. Ce sera plutôt un constat objectif de la situation et une promesse de petits plaisirs et de diversification alimentaire.

Commencez par vous fixer un objectif réalisable pour la première semaine. Utilisez ensuite chaque truc et astuce, et petit à petit, vous verrez votre note finale descendre de 10 à 50% !

Gardez vos tickets de caisses pour avoir un œil sur l’évolution de ce budget.

Faire un inventaire du stock alimentaire

Combien de fois n’avez-vous pas acheter un produit déjà présent dans votre garde-manger ?

Vérifiez bien à chaque fois les quantités restantes et évaluez vos besoins pour la semaine. Cela vous évitera à long terme des dépenses et des déchets inutiles.

Comptabilisez les aliments de courtes et de longues durées de consommation, les aliments périmés ou proches de l’être et les catégories de produits à racheter.

Ne lésinez pas sur :

  • Les pâtes, le riz, et autres céréales
  • Les légumineuses : lentilles, pois, fèves, haricots, pois chiches,…
  • Les conserves et bocaux : légumes, poissons, préparations diverses,…

Lisez les étiquettes et préférez les produits de qualité (pas toujours de marques). A quoi bon créer un stock d’aliments de basse qualité ou contenant des additifs dangereux pour votre santé. Regardez aussi la date de péremption et la date de mise en conservation.



Réaliser le menu des repas de la semaine

Comment manger équilibré tous les jours ?

Un bon moyen pour évaluer votre budget et répondre à vos besoins. Votre portefeuille vous en remerciera, non soumis à vos envies pulsionnelles, qui elles, passeront parfois par la case poubelle !

Une bonne réflexion vous emmènera à des plats plus sains, contenant un ratio acceptable de graisses, de sucres et de sel. Cette prise de conscience arrive progressivement et instinctivement.

Établissez vos trois repas par jour pendant une semaine. Evaluez la faisabilité de votre agenda en prenant en compte la nature et la conservation des aliments.

Optez pour les aliments les plus frais et qui se gardent moins longtemps dans votre frigidaire et des produits secs, qui s’altèrent moins rapidement pour les derniers jours de votre semaine.

Par exemple, des bananes mûrissent plus rapidement que des oranges. Un filet du haché de bœuf se conserve moins longtemps que du poisson fumé.

Prenez ces paramètres en compte lors de la confection de votre agenda alimentaire. Ce système permet aussi de varier les plaisirs de semaine en semaine et donc, d’étendre son panel d’aliments et de mieux subvenir à ses besoins nutritionnels sur le long terme.

Préparer son repas pour le lieu de travail

Et oui ! Que d’euros dépensés lors de la pause de midi pour des sandwiches, salades, fast-foods divers et variés qui, souvent, ne sont pas sains pour l’organisme et votre portefeuille.

Nous ne parlons pas ici d’emmener sa bonne vieille boite d’écolier remplie de tartines blafardes et fades ! Mais bien de préparer soit même son repas pour le lendemain, de préparer deux menus en plus grosses quantité pour la semaine, ou simplement manger les excellents « restes » de votre repas de la veille.

Prenez en considération ces repas supplémentaires lors de la construction de votre liste de courses afin de ne pas être pris(e) au dépourvu et de garder un budget équilibré.

En parallèle, les cantines scolaires sont souvent signe de mauvaise qualité, d’aliments gras, sucrés et trop salés. Préparez les repas également pour vos enfants.



Faire les courses un fois par semaine

Réaliser ses achats une fois par semaine permet de ne pas acheter inutilement des produits, parfois de moins bonne qualité ou que l’on a même déjà en stock !

En supplément, vous évitez des frais de transport en augmentation et du temps perdu. Vous serez donc enclin à n’acheter que ce qui se trouve sur votre liste et ne pas vous laisser emporter dans des dépenses inconsidérées.

Réalisez avant votre inventaire, votre budget et les menus pour chaque jour de la semaine.

Éviter les promotions qui ne sont pas sur la liste

Parfois, une promotion, c’est bien, malgré qu’elle soit parfois insidieuse et créatrice de dépense inutile. Les promotions ne sont vraiment bénéfiques que sur des produits dont la date de péremption est longue : légumineuses, conserves, pâtes et riz.

Évitez donc les promotions sur les aliments préparés et non conservables au-delà de 6 mois au minimum. Au sinon, le surplus « offert » dans ce produit, dont vous n’aviez pas perçu l’utilité avant de le découvrir, se retrouvera la plupart du temps dans votre poubelle. Ce qui engendrera pertes et coûts supplémentaires.

Pour les produits frais, certains magasins font des réductions dès l’arrivée de la soirée, dans le but d’écouler des stocks de fruits, de viandes, de poissons,…Allez-y faire un tour et n’hésitez pas à négocier si le cadre vous le permet.

Utiliser les coupons de réduction

Vous trouverez sur internet des sites de coupons qui proposent des coupons de réductions à imprimer. Ils sont souvent une bonne opportunité d’économies substantielles mais ils peuvent parfois se révéler comme des dépenses superflues.

Donc, attention ! Ne vous laissez pas tenter par du superflus et ne rechercher que des réductions liées aux produits inscrits sur votre liste ! Dans le cas contraire, tous vos efforts seront réduits à néant !

Notre site projette de créer une section de coupons et d’échantillons gratuits afin de vous garantir choix et prix intéressant ! Inscrivez-vous à notre newsletter afin de rendre tout cela possible ! C’est gratuit bien entendu !



Améliorer les conditions de stockage des aliments

Une bonne conservation des aliments vous permettra à terme de réaliser des économies dues, principalement, au nombre faible propulsés dans la poubelle.

Qu’ils soit frais, secs , en poudre ou congelés, veillez toujours à suivre les règles de bases suivantes :

  • L’humidité : plus elle est basse et stable, plus les aliments perdureront dans le temps. Prenez garde à mettre les aliments sur des étagères (et non au sol) et de bien ventiler le garde-manger. Il existe des déshumidificateurs sous forme de petites poches.
  •  La température : plus elle est basse, plus les aliments se conserveront mieux. Elle ne doit en tout cas pas dépasser les 22°C et doit bien entendu être plus basse pour les aliments de types produits laitiers, viandes, poissons…
    Évitez aussi les écarts de température, qui amènent la prolifération de bactéries.
  • La lumière : elle altère la nature de l’aliment à cause de ses UV. Préférez les contenants opaques aux transparents.
  • L’air : l’oxygénation des aliments entraîne un détérioration plus rapide des aliments. C’est bien pour cela que les produits sous vides ou en conserves tiennent plus longtemps. Vous pouvez dès lors vous procurer sacs spéciaux, pompe à vide, embouteilleuse manuelle ou bocaux à pasteuriser.

Utiliser son congélateur de manière efficace

Qu’il soit vide ou rempli, un congélateur consomme la même énergie, voire plus. Il est temps d’optimiser au mieux cet espace.

Grâce au congélateur ou un surgélateur, vous pourrez faire des provisions de viandes, de poissons, de légumes, de fruits pendant des mois, voire des années. Il est souvent sous-utilisé et c’est donc c’est synonyme de frais supplémentaire.

Veillez à utiliser un matériel moderne, non-énergivore et bien entretenu. Rendez-vous chez votre boucher, poissonnier ou votre vendeur de fruits et de légumes saisonniers.

Étalez sur toute l’année vos achats et variez les plaisirs pour ne pas rentrer dans une lassitude. N’hésitez pas à faire une commande spéciale avec de grosses quantités, par exemple une pièce de viande ou un poisson entier, afin de pouvoir vous garantir qualité et prix correct. Il vous sera parfois possible de négocier avec le commerçant.

N’hésitez pas à engager la conversation ! Proposez à votre entourage de participer à un achat groupé sur un produit spécifique. Soyons tous gagnant !



Effectuer des achats groupés

Nous trouvons parfois des promotions, principalement sur les énergies, lorsque l’on commande une certaine quantité à plusieurs.

Voici la procédure à effectuer pour votre alimentation :

  • Faites une petite réunion avec votre famille, vos connaissances ou les gens de votre quartier.Mettez en commun vos listes de courses et énumérez de manière la plus simple les produits équivalents ou de même nature. : Eaux, soft, produits laitiers, fruits et légumes, viandes, poissons,…n’épargnez aucun détail.Subdivisez ensuite en plusieurs parties : lait, yaourt, tomates, pommes, bœuf, porc,…
  • Quels sont les produits les plus souvent achetés, ceux achetés en grande quantité et les plus chers de la liste ? C’est sur ces produits que vous devrez concentrer vos premiers efforts et sur lesquels les résultats seront les plus satisfaisants.
  • Tout d’abord, conseillez-vous mutuellement ! Nous avons tous nos astuces et nos bons plans et cela peut aider l’autre, même dans un secteur qui diffère de l’alimentation
  • D’avance, concertez-vous pour trouver un point géographique précis ou une zone de Xkms autour de vos domiciles respectifs. Ceci facilitera le transport, la logistique et gestion des actions de chacun.
  • Ensuite, pendant une semaine, chacun des participants (ou en équipe) fera une enquête de prix sur le type de produits qui lui sera confiés, tout en optimisant le transport vers les magasins concernés.Rendez-vous aussi dans les petits commerces, les artisans et les producteurs de votre village ou de votre quartier car vous trouverez souvent des produits de meilleure qualité.Vous ferez vivre les petits producteurs locaux et vous pourrez négocier plus facilement les commandes et les quantités. N’hésitez pas à vous rendre directement à la ferme ou à la coopérative la plus proche de votre domicile.Essayez de lister trois marques ou fabricants pour chaque produit afin de garder un minimum de choix pour les autres.Ne visez pas spécialement le plus bas prix, mais une qualité optimale pour un prix qui vous semble équitable et abordable. Ensemble, il vous sera possible de mieux manger pour un prix moindre ou égal.
  • En fin de semaine, rencontrez-vous à nouveau pour mettre sur papier vos trouvailles, en distinguant les offres ponctuelles et de longue durée. Bien entendu, pas toujours facile de faire accepter une marque. Il vous faudra soit effacer quelque peu vos egos ou ne pas prendre en compte ce produit dans votre système d’achats groupés.Si vous êtes arrivés jusqu’à cette étape, c’est que le bien commun a déjà fait son bout de chemin dans votre esprit. Il ne devrait pas être trop difficile alors de changer quelque peu vos habitudes.
  • Réalisez un test grandeur nature. En théorie, en ce qui concerne le temps et les frais encourus, ils ne seront pas plus importants.Que du contraire, il ne suffira que d’un ou de quelques participants pour réaliser les courses de tout le monde, un jour précis de la semaine, avec une liste fixe et un point de destination connu.Un petit conseil : subdiviser le groupe en 4 pour chaque semaine du mois afin que chacun apporte sa pierre à l’édifice et d’éviter les frictions que ce genre de système peut créer.Vous trouverez peut-être sur Facebook ou une autre plateforme, un collectif d’achats groupés. Vous avez aussi le site EntreAcheteurs qui permet de mettre en contact des gens motivés

Investir dans une carafe filtrante

L’eau est essentielle à toute vie et devient de plus en plus rare. Elle est aussi énormément privatisée, de la nappe phréatique jusqu’au circuit de distribution. La consommation en bouteille a doublé de 1997 à 2004, pour ensuite quelque peut baisser. Pourtant, elle est essentielle à toute vie et survie.

Le budget annuel pour ce besoin primaire en devient vite conséquent. Le fait est que la production de l’eau en bouteille jusqu’à votre bouche est de 100 à 200 fois plus chère qu’une eau du robinet.

Une seule solution : un petit investissement dans une carafe d’eau filtrante ou un filtre directement incorporé à votre robinet. Faites le calcul et le bon choix !

Vous pourrez utiliser une eau de meilleure qualité pour votre vie quotidienne. Autre point à prendre en compte : utilisez l’eau de la carafe pour votre café et thé. Le calcaire étant resté dans le filtre, cela évitera aussi les pannes ou les entretiens récurrents de nos machines préférées.



Cuisiner pour faire des économie

Il a été démontré que cuisiner, mijoter ses petits plats, réaliser de succulentes recettes soi-même revenait moins cher que d’acheter des préparations surgelées.

Fini les pizzas, les salades, les poissons panés. Réalisez vos propres préparations pour manger plus sainement et faites du bien à votre portefeuille, tout en donnant du plaisir à vos convives et en exprimant ce que vous êtes vraiment.

Pour nous, le ratio temps/argent est équilibré dans les deux cas, sauf que vous ingérez une nourriture indéniablement de meilleure qualité si vous cuisinez vos repas.

Fini les additifs, les colorants, les exhausteurs de goût, les acidifiants et les correcteurs divers, les conservateurs, et bien d’autres éléments chimiques et non naturels. Pour la plupart, ils représentent des dangers objectifs pour notre santé.

Aucune d’inspiration pour concocter vos petits plats ?

Manger avant de se rendre à l’épicerie

Cela peut paraître absurde, mais nous dépensons plus au supermarché, nous arrachons les produits des étalages et nous payons le prix fort à la caisse, lorsque notre ventre est vide et réclame satisfaction !

Bref, sustentez votre corps avant d’affronter votre périple en zone commerciale ! Vous nous remercierez sûrement !

Ne pas emmener les enfants

Et oui, c’est dur à dire mais amener les enfants au supermarché est souvent source de dépenses supplémentaires pour des aliments rarement sains pour leur organisme. Ce sont aussi les plus chers.

Tout le monde connait les friandises à l’arrivée de la caisse, les gadgets inutiles et les prix exorbitants hors de votre vision, mais pas de la leur !

Alors oui, trouvez un moyen pour aller faire vos courses seul(e) ou avec votre conjoint. Et puis, on en sort toujours plus zen !

Faire son alcool

Ceci n’est pas une incitation à la débauche, rassurez-vous…mais réaliser son propre alcool permet de faire de bonnes économies, d’utiliser des ingrédients contrôlés et de bonne qualité, et de faire plaisir à votre entourage autour d’une bonne dégustation. La fabrication d’alcool est légale si vous êtes dans l’optique de le consommer personnellement ou avec vos ami(e). Il est strictement interdit de le vendre.

La méthode la plus simple reste la macération naturelle, réalisée à partir de fruits frais, d’eau, de sucre et parfois de levures et de sels minéraux. Vous pourrez vous concocter des vins de fruits, par exemple aux fraises ou aux groseilles. Il vous suffira de vous procurer un seau de macération, un barboteur et tous les ingrédients nécessaires. C’est tout ! Cela ne vous coûtera qu’une petite vingtaine d’euros pour une capacité de 25 litres.

Après le processus, il vous faudra des bouteilles vides et nettoyées (désinfectées ou pasteurisées), des bouchons et une embouteilleuse manuelle. C’est vraiment un petit investissement rapidement amorti au vu du prix moyen pour une bouteille de 75cl en magasin. Si vous avez les ingrédients dans votre jardin ou dans le voisinage, cela ne vous coûtera presque rien et le plaisir sera d’autant plus grand. Nous vous garantissons des économies énormes si vous êtes un amateur de doux nectars !

La distillation est un autre procédé, coûte plus cher en matériel et permet de fabriquer des liqueurs, des alcools de grains et des eaux-de-vies.

Voilà ! Nous espérons que l’ensemble des astuces de cet article vous aideront à dépenser moins d’argent pour votre budget alimentaire. Sauvegarder, voire en augmenter la qualité de votre nourriture est primordiale était notre objectif de principal. Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager dans votre entourage mais, surtout, distillez les conseils qui s’y trouvent !

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