La préparation mentale en compétition
Le constat que l’on peut faire au départ, c’est qu’un sportif en pleine confiance sera plus efficace qu’un autre sportif en plein doute. Le mental est également impacté par la vie personnelle ou encore professionnelle de la personne.
Comment travailler la préparation mentale ?
Dans cet article, nous allons prospecter sur les différents aspects qui vont vous permettre de vous aiguiller afin de travailler la préparation mentale.
Savoir s’affirmer
Avant une compétition, le plus important c’est d’être positif. Aucune place à la négation. Ainsi, il faut se dire «je vais réussir» plutôt que «je ne vais pas échouer». Vous allez me dire, c’est logique, mais de nombreuses personnes jouent avec le négativisme. Dans ce cas, la négation induit l’inverse, et au lieu d’avoir un effet positif, vous obtiendrez un effet négatif. Pensez à la réussite plutôt qu’à minimiser l’échec possible.
Maîtriser la concentration
La concentration dans la définition que l’on voit sur le dictionnaire, est la capacité à avoir son esprit présent sur l’activité en cours, à rester sur le présent et non penser à autre chose. Par exemple, au football, un joueur doit avoir une concentration accrue tout au long de la partie (du déroulement du match en passant par l’action directe, jusqu’à l’arbitrage). Au tennis en revanche, il est possible de se relâcher lors des changements de côtés. Le travail de concentration consiste ainsi à bien rester dans le présent, se concentrer sur ce qu’on a à faire.
Voici 2 exemples pour travailler la concentration :
- Lister les succès : Avant d’aller vous coucher, notez sur un carnet les victoires – petites ou grandes – remportées dans la journée.
- Réaliser des kiffs : Courir une heure par semaine, voir au moins un client agréable par jour, prendre 15 minutes chaque matin pour lire son magazine favori. C’est simple, mais pourtant peut de personnes y pensent. Grâce à ça, vous allez libérer en effet la dopamine et les endorphines qui sont les hormones du plaisir.
Savoir utiliser un échec
Comme dit l’adage, on apprend plus de ses échecs de ses victoires. En effet, tout comme le point sur l’affirmation de la réussite, un échec est un accroc qui permettra de rebondir, d’apprendre pourquoi l’échec est arrivé. Des un échec, vous devez inscrire sur un papier pourquoi ça n’a pas fonctionné. Ainsi, la prochaine fois que vous serez dans le même cas, vous pouvez faire en sorte de ne plus faire d’erreur.
Gérer le stress, les émotions
Pour expliquer le stress, on part comme toujours, sur la définition brute. Ainsi, le stress peut se définir comme la perception négative que l’on va avoir. Dans ce cas, il est un véritable frein à la performance car il va influer négativement sur la concentration, la motivation ainsi que sur la confiance en soi. Il faut donc apprendre à gérer le stress voire idéalement à l’anticiper pour le faire disparaître. Donc, pour bien gérer son stress, il faut vivre le moment présent et non se projeter. C’est souvent lorsque le moment imaginé se produit que le stress arrive, ce qu’on appelle « jouer le match avant ».
Pour que ta compétition ou ton match se passe bien et que tu gardes le contrôle pendant l’action, voilà quelques conseils :
- Se concentrer sur ce qu’il y a de contrôlable ! Les choses qui sont contrôlables, sont les choses que tu sais faire. Au tennis, ton coup droit est le meilleur de tes coups ? Au football, tu sais mieux défendre qu’attaquer ou inversement ? Et bien, sers-toi de tes points forts pour ne pas perdre le contrôle de l’événement. Et n’oublie jamais qu’il faut toujours être acteur de l’action plutôt que spectateur.
- Rester dans sa bulle ! Une mauvaise météo pendant un match, un adversaire qui se révèle un peu spécial, un mauvais arbitre, tant de choses qui peuvent faire perdre sa concentration pendant une compétition. Mais il faut savoir rester, quoiqu’il arrive, dans sa bulle. Ne pas se focaliser sur des imprévus qui peuvent « parasiter » ta concentration et te déstabiliser mais rester concentré sur ton objectif, sur toi-même. Le sport en compète, c’est donc savoir qu’il va se passer des imprévus. En le sachant et en s’y préparant, c’est automatiquement plus facile de pouvoir ensuite les gérer et d’y faire face.
- Attention à l’autosatisfaction ! Ton adversaire est moins fort que toi en terme de classement, l’équipe en face est dernière, en bas de tableau ? Il ne faut surtout pas avoir l’impression que c’est déjà fait et il ne faut surtout rien lâcher, du début à la fin et ne pas s’économiser dans l’effort. Exemple concret : après leur victoire 4-0 en match aller face au FC Barcelone, certains joueurs du PSG s’étaient peut-être mis en tête de passer au tour suivant facilement….vous connaissez le résultat, une défaite 6-1 et une élimination.
- Provoque la chance à l’entraînement ! Tu fais souvent les mêmes erreurs en matchs ? Et bien, reproduis ces erreurs à l’entraînement… On appelle cela « la stratégie paradoxale ». Au bout d’un moment et à force de persévérance, tu finiras par réussir et reprendre confiance en toi lors de la rencontre suivante. Et oui, c’est en analysant les petites erreurs du passé qu’on peut ensuite beaucoup plus facilement ne plus les reproduire, les corriger et donc progresser.
Conclusion
Comme nous venons de le voir, bien se préparer mentalement est une suite de décisions logiques à prendre mais qui sont, malheureusement, rarement prise. Notre conseil serait donc de les appliquer dans les meilleurs délais et de s’y tenir.
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